samedi 9 février 2013

Chapitre VII: Décodage et confidence

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Thomasine n’avait pas dormi de la nuit. Elle avait lu le parchemin jusqu’à le connaître par cœur. Elle avait fait les premières suppositions qui lui demandait des vérifications.


Que ceux qui ont trahi la royauté
Sois puni à jamais
Que chaque descendance  souffre
D’une mort prématurée
Seul un enfant donné
À la vraie reine dévastée
Pourra offrir du sursis
A ceux qui auront suivi
Mais les  femmes de chaque  génération
Avant leur quarante-deuxième année
Devront mourir damnées
Seule la destruction du médaillon
A la dixième génération 
Pourrons sauver la destiné
Et racheter les fautes de leurs aînées



A 6h, n’y tenant plus elle avait repris son carnet et avait noté sur une feuillle vierge ses questions et ses suppositions :

Que ceux qui ont trahi la royauté
Qui a trahit la royauté ? Parle-t-on de la révolution ? d’Ernestine ? Qui ?
À la vraie reine dévastée
Marie-Antoinette ? Sa fille ?
Mais les  femmes de chaque  génération
Avant leur quarante-deuxième année
Devront mourir damnées
Sans doute les descendants de ceux qui ont trahit

Elle hésita à marquer la dernière phrase tellement celle-ci lui faisait peur… Toute la nuit elle avait cru pouvoir y répondre autrement, mais plus elle y pensait plus cela lui semblait incontournable :


A la dixième génération 
Pourrons sauver la destiné
Et racheter les fautes de leurs aînées
Suis-je la dixième génération ? Mais de qui ? Ernestine ? Marie-Antoinette ? Et comment sauver les femmes de ma générations ?

Si ses suppositions étaient bonnes, alors la traduction de l’énigme se présentaient dans ces quelques lignes.
Pour une raison qu‘elle ignorait encore, elle était la dixième génération d’une lignée de femmes dont la première avait commis une faute : probablement une trahison à la reine ou à sa fille. Chaque femme qui l’avait précédée était donc morte avant leur quarante deux ans. Sa mission était donc de sauver sa mère, sa tante et elle-même. Le temps était compter. Sa mère venait de fêter ses quarante ans, il y avait un peine un mois. Mais comment  la sauver ?
La réponse était sans doute là sous ses yeux , si incompréhensible…. Seule la destruction du médaillon
Mais où était ce médaillon ? Quel était-il ?

Tant de questions restaient sans réponse….

Elle chercha à nouveau sur Google


Medaillon Marie-Antoinette

Mais rien de probant n’apparaissait. Thomasine était prise par l’angoisse et le desespoire. Allait-elle trouver la solution suffisament vite ?


Lorsque 8 heures s’inscrivit sur les gros chiffre rouge de son réveil, Thomasine se résolu à ranger son carnet rose. Elle rejoignit la cuisine, sortit son bol fétiche et se servit des miel pops dans un peu de lait.

Elle avait besoin de s’aérer la tête. Elle ne voulait plus croire à tout cela… Elle voulait simplement découvrir un secret pas sauver la vie de sa mère ou de sa tante…. Personne ne lui avait dit qu’elle devrait assumer atant de responsabilités !

De rage elle décrocha le téléphone et composa le numéro de sa tante Lau. Le téléphone sonna longuement dans le vide. Alors qu’elle perdait espoir, on déccrocha.
-       Allo ?
La voix embuée de sommeil de tante Lau résonnait à son oreille.
-       Lau, c’est Thomasine
-       Salut ma belle, alors qu’est-ce qui t’ammène de bon matin ?
-       Je sais tout
-       Quoi ?
-       J’ai découvert le parchemin.

Un long silence suivit la révélation de la jeune fille

-       Ok Tom…. Que veux-tu savoir ?
-       Tout ce que tu pourra me dire.
-       Pas grand chose de plus que ce que tu ne sais déjà…
-       Depuis quand tu sais ?
-       Depuis la mort de ma mère.
La mort de sa mère ? Alors personne n’était faché avec personne… Sa grand-mère était morte. Bien sur… La prophétie impliquait forcément sa propre grand-mère…

-       Lorsque j’ai eu ton âge ma mère a dévellopé un mal qu’aucun médecin ne pouvait diagnostiquer. Elle est morte en moins d’un an. Le jour de son enterrement, mon père nous a donné le parchemin à ta mère et à moi. Il est rester chez lui jusqu’au mariage de tes parents. Quand tu es née, il était évident que tu était l’ « élue ». Papa est mort quelques mois plus tard. Ta mère a donc récupéré le parchemin.
-       Pourquoi personne ne m’a rien dit ?
-       Parce que le message était clair. Quand nous avons eu le parchemin, papa nous a transmis un message de la part de maman. Nous ne devions rien dire à la première née car, si elle savait alors plus rien ne nous protégeait et la mort pouvait s’abattre sur nous à tout moment…
-       Donc la seule solution était que je découvre la vérité…
-       Oui.

Le silence s’installa à nouveau.
-Lau ? Est-ce que tu peux m’informer sur ce médaillon ?
- Même si j’en savais quelque chose, je ne pourrais pas chérie… Tu sais… Quand tu es née, j’étais soulagée de savoir que ce ne serait pas mon propre enfant qui aurait cette charge. C’est aussi une des raisons pour des quelles je n’ai pas eu d’enfants… J’ai 35 ans, Tom. Et Je sais que dans moins de 7 ans je serais morte.
- Non, Lau ! Je vais y arriver je te le promet
- J’espère mon ange…


Lorsqu’elle raccrocha, Thomasine décida d’attaquer ses recherches par sa famille. Elle se souvient soudainement de cette photo avec cette vieille femme… Elle l’avait ranger dans ce roman qu’elle n’avait pas pris le temps de finir… Ce n’était donc pas sa grand-mère… Mais alors qui était-ce ?

Elle se rua dans sa bibliothèque… Mais quel en était le titre… Son regard tomba sur un titre plus imposant que les autres « April, may, june ». OUI !!!! Elle feuilleta son livre plusieurs fois avant de retrouver la photo coincée dans la couverture.

Elle colla la photo dans son carnet rose puis l’observa de nouveau. Mais pourquoi était-elle seule sur cette photo. Et le lieu ne lui disait rien…

La sonette de l’entrée résonna. 
Etienne, elle l’avait oublier. 
Il venait la chercher pour manger au mcdo avant Twilight. Elle n’avait même plus l’occasion de lui mentir…

Elle ouvrit la porte avec une lenteur infini. Etienne, se postait là, ses cheveux brun, en bataille et un sourire qui continuait malgré tout, à créer un nœud à l’estomac chez Thomasine.

-       Salut, Bella…

Thomasine sourit un instant. A ce moment précis, elle se sentait plus près de Edward que de Bella.

Mais déjà elle sentit ses jambes la lacher… Une vision arrivait… Au loin elle entendait encore Etienne lui hurler : « Tom, ça va ? Tom répond moi… »
Mais sa voix fut remplacer par une voix féminine…

-       Dites la vérité, dites qui vous êtes vraiment et tout sera régler…
Une élégante jeune femme blonde se tenait en face d’elle. Elle semblait alterner entre supplice et colère. Mais Tom entendit les phrases suivantes :
-       Monseigneur de Montjoy m’a déjà rendu visite, Madame, et vous le savez, j’ai refusé toute négociation… Je dois rester duchesse pour vous protéger…
-       Vous ne protéger que vous et votre batard Ernestine !

La jeune femme pointait le ventre arrondit de’Ernestine/Thomasine… Mais déjà, Tomasine revenait à elle.

-Tom, ça va ?
- Oui, rien de grave…
- tu a parlé avec une drole de voix…

Depuis, sa prémonition au sujet de l’adoption de la maitresse, Thomasine n’avait jamais eu de prémonition devant quelqu’un.

-       Qu’est-ce que j’ai dit ?
-       Tu as parler d’un monseigneur de Montjoy
-       Ah…
Comment allait-elle se sortir de là ?
-       Tu m’as fait peur Tom…
-       Oui, je sais
-       Ecoute… Tes obsessions sur Marie-Antoinette, les questions sur ma mère… et maintenant ça… Je ne suis pas un idiot Tom. Une fille de treize ans ne se passionne pas pour l’histoire sans raison, encore moins, quand elle s’évanouit en hurlant des nom complétement improbable….

Thomasine restait interdite. Indeniablement, cette conversation la renvoyait à la dispute qu’elle avait eu avec Garance en juillet dernier. Ça lui avait couté, elle avait perdue l’amitié, la stabilité. Si une nouvelle rupture se produisait, elle ne s’en relèvrait pas. Mais elle n’avait pas le droit d’en parler.

Quelques secondes passèrent dans le silence absolue. Etienne le rompit :
-       Parle moi Tom.
Thomasine attendit quelques secondes puis se releva pour traverser les quelques mètres qui la séparait du canapé du salon. Elle s’assit en boule dans le coin du canapé et lui répondit :
-       C’est compliqué Etienne. Cela concerne un secret de famille
-       Avec Marie-Antoinette ? sourit de façon moqueuse.
Il s’installa sur le gros pouf qui se trouvait au coin de ma table basse.
-       Oui
Le sourire du jeune homme s’effaça rapidement.
-       Mais comment…
-       Je n’en sais pas beaucoup plus. C’est une longue histoire…
-       Raconte moi
-       Je ne peux pas… d’abord parce que je n’en ai pas le droit et ensuite parce que tu me prendrais pour une folle.
-       Ecoute, je suis rester avec toi malgré le fait que je savais que tu me racontais des cracks, je t’ai raconter ma vie,…
-       Ok.
Qu’avait-elle à perdre… Que pouvait-ils se passer ? perdre sa mère ? Non… « d’autres avaient parler » et pourtant elle était là. Donc ça n’avait rien changé. Puis rien n’était marqué à ce sujet dans le parchemin, donc la parole n’avait rien de dangeureux.
-       Tu ne me regardera plus de la même façon après…
-       Je veux bien prendre le risque

Alors Thomasine commença son long récit. Etienne écoutait , ne ponctuant son silence que par des marques d’étonnements. Très vite, il se raprochait d’elle et lui caressa la mèche de cheveux qui lui traversait le front. Mais Thomasine malgrès son cœur qui s’était mis à battre plus fort,  continuait son histoire comme si de rien n’était.

-       Voilà, tu sais tout, termina t-elle après une bonne heure de récit entrecoupé de soupir.
-       Que sais-tu de plus sur cette Philippine/ Ernestine
-       Rien. J’ai fais des recherches sur internet mais il y a très peu de renseignement. Tous ce que je sais c’est que c’est une fille qui a été élevé avec la fille de la reine.
-       Ecoute, on va chercher ensemble… je ne dirais rien… Il faut que tu rencontres ma mère…
Thomasine versa une larme. Pour la première fois, elle n’était plus seule. Elle avait un allié de poid. De plus aucune catastrophe ne s’était produit pour l’instant.  La route lui semblait pourtant encore longue… Elle se serra dans les bras de son ami pour trouver du réconfort. Etienne, ne la repoussa pas.

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